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Brasserie C.

Accessibilité
35%
Dangerosité
60%
Etat
30%
Intérêt
45%

“Revisite”

A croire que cette brasserie restera a jamais perdu dans le temps, rien de notoire ne bouge depuis des années…

DÉCOUVERTE

Découverte il y a plus de 3 ans grâce à Forbidden Place, avec Kaotic et Antoine, nous avions pu la visiter plusieurs fois, mais malheureusement je n’avais jamais pu faire de vrais reportages photographiques dessus. Maintenant, pour sa revisite, j’étais bien content de retrouver le lieu dans le même état qu’à “l’époque”.

HISTOIRE

Dans son agglomération, les plus anciens habitants connaissent bien son histoire. L’histoire d’une brasserie fondée en 1923 dans une petite commune écartée par un certain Paul. Elle fait donc partie des brasseries modernes de l’après guerre.

En 1927, l’usine produisait plus de 20 000 hectolitres de bière de fermentation haute, elle fournissait une trentaine de cafés et bars dans toute la région par voiture hippomobile et ce, jusqu’en 1947, qui est une année assez tardive pour utiliser encore ce type de transport. Elle était principalement réputée pour sa bière “Les Quatres As”.

En 1951, elle cesse de fonctionner et devient propriété de la Grande Brasserie de Lille, elle devient ensuite un dépôt de boissons, mais malheureusement, l’année d’abandon de cette partie reste inconnue.

Hormis les entrepôts commerciaux, les ateliers, la conciergerie, et la cour, tout au fond, nous pouvons identifier facilement un type de bâtiment que l’on retrouve que très rarement dans ce type de bâtisse, les écuries et enclos, ce qui témoigne bel et bien de la présence, jadis, d’hippomobiles.

L’EXPLORATION

Connaissant assez bien les lieux, l’exploration suivit un cours très similaire à ce que je me souviens d’il y a 3 ans.

Après avoir traversé de vastes bois, qui avaient été, à ce moment, en partie rasés, et après avoir passé une simple clôture renversée, nous nous sommes retrouvés en haut d’une bute qui nous laissait voir le bâtiment principal.

Une fois à l’arrière, on voit bien dès le début l’aspect défraîchi de l’ensemble du complexe. L’entrée se fait simplement par une sorte de hall qui devait servir d’entrepôt aux boissons, et, à partir d’ici, on avait accès à toutes les pièces de ce bâtiment, un autre entrepôt plus glauque, et au fond, une pièce présentant une partie des machineries restante, et menant à une autre pièce complètement écroulée. Le bâtiment collé à celui-ci était complètement vide mais devait contenir les cuves à en juger des tuyauteries restantes.

Tout autour de la cour envahie de végétation, nous avons des entrepôts commercial avec ici, encore beaucoup d’étagères qui servaient à stocker les bouteilles et barils. Juste à côté, en longeant, on remarque facilement une petite partie très resserrée appartenant à l’administration, quelques rares papiers et journaux y étaient encore présents, mais l’ensemble est complètement vide.

En face, nous avions la petite maison du concierge, elle aussi intégralement vide.

Après avoir tout visité, nous sommes passé au second envers du décor, celui des livraisons, avec, en plein milieu, un énorme entrepôt qui servait au chargement des caisses et des tonneaux. Puis, loin derrière les autres herbes et les orties, bien caché du reste, les écuries et enclos étaient là, bien reconnaissables. Tous construits de briques et béton armé. C’est sans doute l’un des seuls endroits du complexe où tout est resté pratiquement tel quel depuis qu’ils n’ont plus été utilisés.

La visite peut paraître assez longue quand on ne connait pas l’endroit.

L’IMPRESSION

Je suis très content de voir que cet endroit ne bouge pas, et ce, après pas mal d’années. Nous sommes souvent tombé sur des explorations qui finissaient par être réhabilitées ou détruites à peine quelques mois après notre passable (comme la Maison Vétéran, ou la Verrue Commerciale). Ici, tout reste tel quel, bien que ce soit bien meurtri, c’est réjouissant de votre de tel spot, nostalgiques, et tristes à la fois.

© Les photos présentes dans cet article sont protégés par le droit d’auteur.

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