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Manoir du Brocanteur

Accessibilité
40%
Dangerosité
40%
Etat
75%
Intérêt
90%

« Tout était-il réellement à vendre, ou alors ça traînait juste dans les dépendances? »

Gardé en semaine par un grand cheval gris, ce manoir et ses dépendances imposantes nous a réservé énormément de surprises, et pourtant, à en juger des vitres visibles et de certains détails depuis la rue, jamais je n’aurai cru qu’il était entièrement abandonné… Avant de voir le grillage de chantier qui barre l’entrée… Ce qui nous a fait visiter une belle exclusivité.

Pourquoi Brocanteur? car avec une accumulation de meubles, de pièces de voitures, et d’objets comme on a trouvé, et au vu des derniers propriétaires, ça ne peut être que ça…

DÉCOUVERTE

C’est en visionnant les villages de campagne que je suis tombé sur cette énorme bâtisse, très perplexes au début, on a mis énormément de temps à aller l’explorer, et aussi à se décider à le visiter après un repérage qui a failli nous faire abandonner toutes les chances de le faire.

HISTOIRE

La partie histoire a été supprimée.

L’EXPLORATION

C’est assez difficile déjà, d’accéder à la cours arrière. Après être passé dans un enclos pour ensuite escalader ce qu’il restait de la grille arrière, nous sommes arrivés dans la cours arrière, et là un autre problème est venu à nous… Comment entrer, dans un premier temps, dans les premières dépendances?

Un peu de curiosité était nécessaire, car il nous a simplement suffit d’enlever un gros bout de bois qui barricadait la grand’ porte de l’extérieur (ce qui m’a semblé assez inutile, m’enfin…), une fois à l’intérieur, une immense grange partiellement vide mais présentant quand même quelques objets intéressants; une vieille R5 orange pratiquement démembrée et dans un assez mauvais état, un vieux vélo rouillé et rempli de toiles d’araignées qui nous donnait un petit spectacle d’abandon unique, et diverses autres choses bien “decay”, le bonheur dans ce genre de friche en gros.

Après un tour rapide mais sympathique, un accès aux autres pièces a attisé notre curiosité; une pièce remplie de meubles, commodes, chaises, en tout genre,  dans des états plutôt favorable bien que poussiéreux, c’est à ce moment que nous nous sommes dit que ça devait être les dépendances d’un manoir d’un brocanteur, cette pièce était séparée d’une autre uniquement dédiée à la mécanique automobile et cycliste, une ancienne Peugeot 504 coupée était disposée là complètement démontée, comme si l’ancien propriétaire l’avait laissée comme ça avant de partir. Au fil de cet “hangar” on croisait des vélos, des capots, des sigles de voitures, des produits, etc… un véritable atelier où on aurait pu se servir pour reconstituer une auto entièrement. Près de la Peugeot, nous avons remarqué une cage d’escalier en bois que nous n’avions pas du tout vu dans l’autre pièce. Une fois en haut, rien de grandement intéressant, mis à part des abat-jour industriels, et autres rares pièces d’usines quelconques.

Une fois l’exploration complète de ces indépendances faites, nous devions trouver un moyen d’aller dans la cours intérieur, seule possibilité, passer par la seconde grand-porte, verrouillée une nouvelle fois de l’extérieur, l’avantage, c’est que nous pouvions passer une mains entre les deux portes pour enlever le simple verrou.

Dans la cours, le spectacle était là malgré la végétation très abondante, un superbe manoir de brick assez imposant avec juste à notre droite, deux dépendances qui étaient face à la route extérieure qui devaient servir de maisons de gardiennage avec une petite architecture très attirante.

La première était assez facile d’accès, une fenêtre était ouverte, une fois à l’intérieur, on a eu l’impression d’être les premiers à y rentrer depuis une bonne dizaine d’années, des toiles d’araignées était présentes dans les deux pièces du bas jusqu’au sol, ce qui rendait l’exploration peu agréable, et au final, à la vue de ce qui restait, pas très intéressante, juste un vestige de cuisine, et une pièce remplie de valises vides. Nous ne nous sommes pas attardé à l’étage, le grenier.

La seconde nous n’avons pas pu l’explorer, aucune ouverte, et une végétation d’orties bien trop abondante malheureusement.

Nous nous sommes donc dirigé vers le manoir, au début, nous avons eu un doute de ne pas pouvoir y entrer, mais par la ensuite, l’entrée s’est facilement révélée; assez flipante d’ailleurs, car sur le haut de la fenêtre, il y avait un nid de frelons… Une fois à l’intérieur, nous nous sommes retrouvé dans une pièce qui devait être, jadis, un bureau; Avec une table remplie de papier, des vieilles radios et de rares meubles, grâce à ça nous en avons appris un peu sur l’histoire de la famille, mais pas assez pour tout repositionner sur des dates précises. A droite, un long couloir tapissé de bois sur les murs avec encore des portes manteau remplis et, au fond, une cage d’escalier fermée d’une grille avec, sur le bord de la rampe, un faux cristal qui jugeait de la richesse des anciens propriétaires. Sous l’escalier, des dizaines de pots de confitures, et au fond, une bien petite cuisine par rapport à la taille du manoir, elle-même menait à la première salle.

Un détail a retenu notre attention et nous a mené a une autre vaste salle; un oiseau empaillé disposé dans un carton, et une pièce sombre, où tout avait été empilé dans les coins, que se soit les meubles, cartons, objets… surement un déménagement avorté… Cette par dessus les autres, était très flippante, par rapport à ses couleurs et son aspect très sombre et isolée.

Nous avons empreinté, par la suite, et après l’avoir ouvert, l’escalier, qui nous mena a un étage beaucoup plus clair et vaste. Il était peuplé d’environ six chambres plus ou moins grandes, toutes plus ou moins remplies d’objets et meubles, mais toujours avec la même disposition que le grand salon du bas. Nous sommes tombé sur beaucoup de curiosités que l’on peut trouver uniquement dans les brocantes ou marchés aux puces; vinyles, bandes dessinées “Fluide glacial” des années 1970, cadres photos d’antan, vieilles radios, vieilles télévisions, lits… Chaque pièces uniques que se soit pour son architecture ou les antiquités qu’elles recelaient.

L’escalier s’aventurait encore plus haut, jusqu’à un vieux grenier remplie de toiles d’araignée, où l’entrée m’a beaucoup fait penser aux bureaux d’anciennes usines, mais ici aussi, pas grand chose à part quelques très vieux jouet, et de vieux journaux.

Avant de sortir du manoir, après près d’une heure et demi dedans, un autre détail nous a surpris; une troisième porte dans la première salle exploré, menant à un corridor complètement plongé dans le noir, ce qui rendait toute photo non potable. Ce couloir révélait d’autres pièces, dont une salle de bain très très vieille et diverses pièces où étaient entreposés encore beaucoup d’objets, mais le tout dans le noir complet. Un sentiment oppressant en ressortait…

Revenus dans la cours intérieur, nous avons exploré les petits coins que nous n’avions pas fait, nous sommes tombé sur une autre toute petite dépendance inintéressante, et un très vieux toilette avec la vieille porte portant le cœur sculpté dans le bois.

Pour sortir, pas d’autres choix que de tout refermer derrière nous et repasser par les chemins déjà fait à l’allé. C’est en sortant de la grande grange, que nous nous sommes aperçu que nous n’avions pas exploré une dernière dépendance, bien éloignée, mais toujours sur le terrain. Je pense qu’elle sert encore d’écurie provisoire pour le grand cheval gris, mais dedans, il y a encore un tracteur et une Peugeot 405 GRD prête a rouler.

Une visite très longue, mais très intéressante et mystérieuse… affaire à suivre dans de prochaines visites.

L’IMPRESSION

Très content de ce manoir avec toutes ses dépendances, jamais je n’aurai cru tomber dans un tel endroit avec autant de signes du passé, l’entrée n’est pas simple, mais reste largement faisable, à l’intérieur, malgré une partie non faite, on a eu nos lots de surprise et de bonheur, car c’est réellement plaisant à visiter tout du long, et c’est d’une tranquillité incroyable. Nous réservons d’autres visites pour en savoir plus.

Merci à Loïs et Amélie.

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

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