« Le style n’est pas seulement l’homme. Il est aussi ce qui l’entoure, et si l’ambiance n’entre pas dans le poème, le poème est mort: mort pour n’avoir pu respirer. » P. Neruda
C’est marrant car dans pas mal de cas, le nom « urbex » du spot n’est pas représentatif de la réalité mais est tellement apprécié qu’il reste. Et à vrai dire, quand on ne voit que l’intérieur du lieu, il ressemble vraiment pas à un château, ainsi que l’extérieur. Après on l’excuse, il se fait aussi appeler « Villa Cannaert » même si ce serait… une très grande villa.
DÉCOUVERTE
Je ne sais pas exactement s’il était vraiment pas énormément connu ou juste passable comme spot (car très vide), mais je n’ai jamais vu un grand engouement pour ce lieu ou simplement beaucoup d’album ou articles tourner sur celui-ci. Concrètement, je l’ai trouvé avec peu de recherche, il semblait que les indices menant à ce spot étaient légions.
HISTOIRE
Ca date d’ouverture reste inconnu mais il semblerait qu’il a toujours servi comme hôtel haut de gamme. Invisible lors de la visite à cause des travaux qui mettait l’ambiance pendant la visite même, les anciens propriétaires de cette bâtisse auraient plagié sur Hollywood et gravés les noms ainsi que les signatures des grands de ce monde qui avaient fréquenté l’hôtel dans les dalles du sol, mais malheureusement, elles ont été introuvable. Il aurait reçu notamment le roi de Belgique mais aussi Charles Aznavour.
Souvent utilisé comme salle de banquet ou salle des fêtes, il possédait une petite dizaine de chambres pour les soirées, ou usage unique. Les premiers propriétaires sont partie en retraite en 2009 et ont laissé l’hôtel à un couple de Français qui avaient de grands projets, en vain. Mis en faillite en 2011, il fut abandonné peu de temps après.
IMPRESSION
Exploration qui a faillit être un échec à cause des travaux (de démolition?) qui s’y déroulaient lors de notre passage. Heureusement, nous avons eu l’idée de demander au patron de pouvoir visiter l’hôtel pendant les travaux, et, à notre grande surprise, il a accepté. Ce qui n’en fait pas de « l’urbex » sous autorisation. C’est déjà vraiment triste et déconcertant d’explorer un bâtiment où il manque une grosse moitié des éléments, le peu d’objets restant, et même des murs, portes et fenêtres, qui étaient là avant et qui ont été récupérés pour être revendus, mais c’est d’autant plus stressant quand on est entouré d’ouvriers et agents de maintenance qui surveille du coin de l’œil nos moindres faits et gestes.
Ce qui rend au final l’exploration plutôt niaise et sans grand intérêt malheureusement… Tout était vraiment très vide, la visite n’était pas agréable avec le bruit ambiant et pas mal de choses étaient complètement détruites ou à terre. En plus d’un temps morose grisâtre et du très peu de lumière dans l’hôtel, je ne suis pas complètement convaincu de mes photos… m’enfin.
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en effet les dalles gravées ont disparues depuis ma visite… y’avait gilbert becaud, charles aznavour, et un certain ivan rebroff, dont j’ai trouvé également trace d’un passage au « bunch »