« Peindre signifie, penser avec son pinceau » Cezanne
En ce moment, nous explorons beaucoup de bâtiment très originaux, mais, étant dans des études artistiques, à la fois ça me rejouai d’explorer un tel lieu, à la fois ça m’attriste de voir qu’il est abandonné et dans cet état.
DÉCOUVERTE
Réellement, si mon ami ne m’avait pas montré ce lieu, j’aurai pu passer des mois, voir des années, sans savoir qu’il existait, tellement il est bien caché et difficile d’accès. Une occasion en or qui s’est offerte à moi car c’est un lieu qui s’est révélé impressionnant malgré son état de délabrement assez avancé.
HISTOIRE
Nous ne connaissons peu l’histoire du lieu avant qu’il ne devienne une galerie et un atelier d’art contemporain. C’est seulement en 1993 que l’histoire commence pour elle, qui, à l’époque, l’usine était déjà à l’abandon mais fut tout d’abord reconvertie en lofts, pour ensuite devenir une galerie, qui a accueilli, pendant douze ans des artistes locaux, et internationaux uniquement référencés dans l’art contemporain.
Malheureusement, en 2005, la galerie est « morte » une première fois selon le plasticien en charge de l’association car c’était un lieu qui avait vécu énormément de choses et hébergé un grand nombre d’artiste qui avait partagé leur art au fil des ans. Elle emménagea non loin de là dans de plus vastes et prestigieux locaux pour continuer a partager des expositions jusqu’en 2013.
L’EXPLORATION
Commencée en Rooftop, ce début d’exploration fut une première dans la pratique en pleine ville, mais me donna bien envie de recommencer. Une fois sur les toits, l’accès se révélé quand même assez dangereux, car non loin de là, il y avait des couvreurs en plein travail, et on passait juste au bord du vide pour accéder à l’entrée.
Une fois à l’intérieur, nous visitons le grenier qui était dans un bordel indescriptible. Juste en dessous, l’une des salles principales qui servait d’exposition mais aussi, par moment, de salle de spectacle et (surement) concert. Dans un état assez dégradé, il ne restait que peu de vestiges du temps passé, seulement quelques fauteuils, deux ou trois flyers, un bar et de petites curiosités saccagées sur les murs.
Un corridor fermé par une lourde porte au fond du bar menait directement à une minuscule salle tapissée d’affiches locales, mais aussi elle permettait d’accéder directement au reste du bâtiment, qui s’est révélé très vaste. Une fois monté un autre escalier, nous nous retrouvions dans une seconde salle qui servait elle aussi d’expositions, bien plus intéressante que la première, elle présentait une petite mise en scène qui m’a bien intriguée; deux chaises disposées en face de la grande baie vitrée qui était l’un des vestiges de l’usine. Un petit spectacle plein de sens. Outre cette curiosité, la salle n’était pas énormément remplie; il restait une bonne vingtaine de magasines sur la photographie, un bar et quelques autres meubles sans grands intérêts.
En passant une énième porte, celle-ci nous mena jusqu’à un ancien loft qui était l’habitation du plasticien, assez petit mais bien artistique, la « demeure » était très colorée, lumineuse et vivante.
En poursuivant la visite, nous nous sommes retrouvé dans les sous-sols qui devait servi de vaste garage et qui était divisé en deux étages distincts.
Dans le plus haut, nous avons trouvé la carcasse d’une très vieille Renault 8 Gordini dans un très mauvais état mais qui avait servi pour un shooting photo il y a bien plus de dix ans. Plus loin, une très vaste salle laissait apparaître une lumière jaune orangeâtre des plus intense. Dans le second « parking », à part un Tetris de télévisions cathodiques, et l’accès aux catacombes de █████, il n’y avait rien de grandement fou.
Après un passage assez court dans le peu de catacombes que nous avions accès et quelques rares photos, faute de bonne lumières, nous sommes retourné dans la partie principale du bâtiment pour des dernières photos avant de repartir et passer à la suite.
L’IMPRESSION
Je n’en avais pas espéré autant de ce lieu plein de surprises, et pourtant, c’est un lieu complètement fou malgré son aspect très détérioré. Il est rempli de curiosités, d’objets uniques et originaux. Il y règne aussi une sensation assez unique, celle qu’on retrouve forcement dans les autres galeries, c’est assez convivial malgré son abandon, ainsi qu’une lumière unique qui reflète la couleur des murs et rend le lieu incroyablement bien éclairé. En bref, un lieu superbe et impressionnant.
Merci à Walter pour l’exploration!
© Les photos présentes dans cet article sont protégés par le droit d’auteur.
There are several places like that in Italy and Spain. The « best one (in a creepy way) is the Catacombe dei Cappuccini in Palermo, Sicilia (en.wikipedia.org/wiki/Catacombe_dei_Cappuccini). I »ve never been there, but it »s been recommended to me. Very nice blog!
Thank you! 😉