“La morale commence là où s’arrête la police.”
Totalement bercée dans un style bien seventies, cette maison est un véritable petit bijou de conservation pour ne pas aller jusqu’à la définir comme une capsule temporelle. Bien que ses perspectives restent très belle, son histoire est assez mystérieuse, surtout à la fin.
DÉCOUVERTE
Courante sur les réseaux et les groupes, elle reste tout de même assez peu connue, et pour raison; c’est assez risqué d’y accéder, son jardin, où se trouve l’accès étant très à vue des voisins qui sont tout de même bien vigilants et avertis.
EXPLORATION
Une fois passé le jardin et l’endroit le plus à vue via la véranda totalement ouverte, nous nous sommes retrouvé face à une salle à manger assez conséquente à la tapisserie très vintage (et de mauvais gout pour ne pas le cacher). Malgré tout, une certaine sérénité s’en dégageait entre ses meubles en lustrés et ses divers objets emplis de toiles d’araignées. Celle-ci menait à un petit salon bien cosy mais assez sombre avec son sofa rouge, comme d’habitude, la télévision semblait avoir disparue.
Sur la droite, le hall d’entrée et son escalier menait aux chambres et salle de bain. Divisée en trois chambres aux couleurs distinctes, une jaune, une bleue, une rosâtre, tout aurait pu montrer que la famille d’antan s’était levée le matin sans avoir fait le lit. Tout resté dans une nostalgie resté figée entre les années 1950 et 1970, avec ses tapisseries kitchs, ses tableaux à l’huile aux beaux cadres et ses pots de chambre. Par-ci par-là, d’anciennes photographies traînaient, et semblaient tout droit sortir de Sicile, quand à côté de ça de vieux vinyles d’Elvis Presley ne demandaient qu’à être joué. La salle de bain quant à elle ne payait pas de mine, très vieillie et peu rassurante.
La maison entièrement visitée, la visite se finie par l’immense garage qui renfermait une ancienne Opel Vectra qui, un jour où l’autre après la mort du propriétaire de la maison avait été saisie sur un parking abandonnée depuis et dû à ça, interdite à la circulation. Une histoire assez triste qui montre quand même qu’une personne s’était occupé de la « restituer » à son domicile, sans avenir aucun…
IMPRESSION
Déjà essayée une fois en vain, la seconde fois fut la bonne, et dès sa seconde pièce, la maison donnait tout son potentiel, un intérieur aussi nickel que son extérieur, donnant lieu à quelques interrogations quant à son abandon; mais heureusement qu’il y avait les plaques de bois sur sa façade qui le montrait. Tout semblait encore quelque peu vivant, jusqu’aux lits défaits qui donnait l’impression que la famille venait de se lever et était prête à déjeuner après une bonne douche. Malheureusement, l’histoire avec la voiture rendait la visite tout de même triste malgré une visite très agréable.
Merci à Corentin et Synthia.
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