Institut aéronautique Amaury de la Grange

Situé sur l’aérodrome de Merville, l’IAAG est une école fondée en 1962 par André Ramondo. Elle tien son nom du baron Amaury de la Grange qui voulait léguer le château de la Motte-aux-Bois à une œuvre à vocation de formation aux métiers de l’aéronautique.

Elle assura une partie de la formation pratique en vol dès 1986, à la demande d’Air France, Air Inter et UTA, mais c’est dès les années 1990 que l’IAAG reprend les part du géant français.

Implantée donc entre le château de la Motte-aux-Bois et l’aérodrome, ce dernier possède une histoire peu singulière; construit dès le début du XXe siècle, c’est au début de la WWII qu’il fut utilisé par les Anglais, et notamment pour les Hawker Hurricanes. Il fut par la suite rapidement pris par les Allemands qui bétonnèrent l’ensemble en y ajoutant un grand nombre de blockhaus et de tarmacs « marguerite ». On estime que les hangars de l’aéro-club datent de cette époque.

Vers la fin de la guerre, les Américains réussissent à récupérer l’aérodrome pour l’entretien de leurs avions, dont un grand nombre de bombardiers lourds (B-17), mais suite à une erreur de cible, celui-ci est bombardé par l’USAAF le 12 juin 1944, les raiders prenant les civils sur place pour des fuyards Allemands…

Aujourd’hui, un des hangars et les avions exposés en extérieur sont visitables via demande. Servants pour les apprentis mécaniciens et techniciens, nous pouvions retrouver notamment, dans le hangar principal, un impressionnant Caravelle III, qui constituait, en intérieur, une des pièces principale de l’endroit, bien qu’un second était présent à l’extérieur. Un Learjet 23 et un Dassault SMB2 était placés sous les ailes de l’avion de ligne, et un Socata TB20 était aussi présent pour présenter les structures internes et moteur de l’aéronef.

D’une visite très agréable, nous pouvions voir les secrets des avions de lignes, de l’armée, et légers, ainsi que pour certains, leur moteur totalement à nu. Un endroit, si vous avez l’occasion, à ne manquer sous aucun prétexte, mais attention, il n’est visitable qu’accompagné et suite à une demande.