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Carrière North (aka Carrière Épine)

Accessibilité
40%
Dangerosité
70%
Etat
30%
Intérêt
40%

« Il faut le malheur pour creuser certaines mines mystérieuses cachées dans l’intelligence humaine.  »

C’est devenu une chose rare, maintenant, d’explorer des carrières à ciel ouvert comme celle-ci complètement abandonnée. Fort heureusement, c’est toujours des explorations intéressantes et bien atypiques.

DÉCOUVERTE

Je ne la connaissais pas du tout cette petite carrière de craie, bien cachée au fin fond d’un petit bout où seul son étang éveille les regards (et les teufeurs…). Elle sait rester discrète et garder ses wagons au chaud, sous ses dizaines d’arbres. Elle garde malgré tout, un aspect très agréable pour une exploration tranquille.

HISTOIRE

Cette carrière faisait partie du vaste complexe de la région dont une partie est encore en belle activité dans cette région. Exploitant les gisements de craie et calcaire au bord du fleuve, elles étaient jadis bordés, bien souvent par des fours à chaux, qui subsistent toujours de nos jours, et bien souvent, sont reconvertis en habitation, ou simplement laissés eux aussi à l’abandon.

On recense d’ailleurs, dans les écrits datant du Moyen-Âge, une petite présence minière faisant de cette région, à l’époque, l’une des maîtresses et anticipatrices de cette industrie qui s’est complètement démocratisé lors de l’industrialisation de la Belgique au début du XIXe siècle. Alors que son voisin s’orientait plus vers le charbon, (nous dénombrons tout de même quelques carrières du même genre dans le nord de la France).

Suite à l’épuisement de ces carrières, ceci a crée, comme on pouvait déjà le voir avec la carrière du Lac Utopie l’année dernière, un vaste lac d’un bleu saisissant et magnifique, mais malheureusement souvent dangereux pour les baignades et balades en son bord vis à vis de la vétusté des « falaise » ainsi qu’aux crevasses qui se sont formés sous l’eau avec la corrosion. Néanmoins, ces lieux demeurent magnifiques.

L’EXPLORATION

Suite à une entrée assez simple et quelqu’endroit à descendre facilement, nous nous sommes tout de suite retrouvé face du principal intérêt du lieu; les wagons des mines rouillés et figés par le temps. Sur une première zone, il y en avait déjà deux, enduits d’un magnifique lit de lierre jugeant du contraste que la nature crée pour reprendre ses droits.

Poursuivant notre route, et croisant sur celle-ci un wagon-grue renversé jugeant d’une soit disant catastrophe, nous nous sommes retrouvé face à l’un des seuls bâtiments en pierre grise subsistant et nous montrant quelque peu les faibles besoins de l’époque et les quelques machines électriques laissés là face au temps.

Suite à quelques photos, nous sommes revenu sur nos pas pour nous diriger vers une troisième zone, celle du lac, où nous pouvions juger que des fêtes y étaient organisées par moment, quelques bouées étaient restées au bord de l’eau, contrastant complètement avec l’eau verdâtre, la couleur des arbres encore florissant de l’été, et l’aspect grisonnant des « falaises » environnantes.

Une exploration dépaysante.

IMPRESSION

Exploration marquant le début d’une période qui privilégie les spots extérieurs, ce fut une expérience intéressante de pouvoir, enfin, découvrir les vestiges juste rouillés d’une carrière qui a subsisté pendant un grand nombre d’années. Ce qui nous a rendu d’autant plus nostalgique de l’époque industrielle Belge qui était tout aussi florissante que celle du nord de la France. C’est une exploration simple, mais que j’ai bien aimé par ses différents aspects qu’elle nous a fait ressentir.

merci à Vince!

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

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