“Entre les murs manquant de certaines pièces, le plafond de la chambre à moitié à terre et le vide de certains endroits… elle porte bien son nom…”
La maison de la malchance, c’est la parfaite définition… si mal placée, en très mauvais état et perdue en pleine campagne, il n’y a que le paysage environnant qui est profitable mais même un aveugle n’en voudrait pas à cause des odeurs et du bruit qui y tournent…
DÉCOUVERTE
Perdue en plein sur une route de campagne, son corps dilapidé gît là depuis pas mal d’années avant qu’on vienne à moitié la détruire pour laisser à l’abandon ce qu’il en reste. Juste un petit cygne en porcelaine surveille sagement à la fenêtre en espérant un jour s’échapper…
HISTOIRE
Issus tout deux de familles très pieuses et paysannes, Marie et Jean s’était rencontré lors d’un bal très fréquenté d’une grande ville, suite à leurs courtes études. Quelques années plus tard, il s’installèrent en pleine ville, ils menaient une vie très classique mais heureuse, le maris partait tous les matins au bureau et elle restait à la maison. Suite à de multiples tentatives, ils n’arrivaient toujours pas à avoir d’enfants. C’est au bout d’un certain moment qu’ils décidèrent de consulter un médecin… c’est ainsi qu’ils surent que Marie était stérile…
Sa femme, passant ses journées seule à la maison ou en ville avec ses rares amies, commençait petit à petit à enchaîner les troubles dépressifs dû à la triste nouvelle. Son maris, s’en inquiétant commença, en cachette, à économiser pour aller habiter en campagne et l’éloigner des troubles et du stresse de la grande ville, sans pour autant manquer à son devoir et s’occuper d’elle.
Les crises s’intensifiant d’années en années, jusqu’à un triste soir d’automne 1970, lors d’un dîner entre amis, où elle fit une crise si violente qu’elle éjecta littéralement ses invités dehors, condamnant toute sociabilité avec elle… C’est suite à cette histoire, qu’il précipita la chose en déménageant de leur appartement loué et allant s’installer dans une petite maison isolé en campagne à leurs frais. Les premières années, tout y était comme dans un rêve, endroit tranquille, loin de tout, la campagne prônant sur le reste, même le petit poulailler construit par Jean pour que Marie ait à s’occuper quand il partait au travail.
Mais ce que Marie cachait très bien à son maris, c’est que l’idée de ne pas pouvoir avoir d’enfant recommençait à la ronger en plus d’une solitude insoutenable quand son maris était au travail… en cachette, lorsqu’il n’était pas là, elle fumait et allait cacher les mégots dans les champs. Voyant sa femme être une nouvelle fois de moins en moins heureuse, il ne resta pas stoïque par rapport à ce fait et continuait à s’occuper d’elle, bien que plus en plus. Jusqu’à une certaine année 1993 où il recommença à vraiment être près d’elle voyant son état devenir catastrophique. Les médecins ne l’aidant pas vraiment avec tous les médicaments prescrits, il ne restait pas impassible par rapport à son travail. Il travailla d’arrache-pied jusqu’à sa retraite pour qu’elle ait tout le confort nécessaire. Mais cela ne suffisait pas et elle s’était calmement dans les bras fatigués de son maris un triste matin de printemps 2001.
Par la suite, Jean vécu seul, sans aucune famille dans la maison où il voulait fonder un rêve avec sa femme jusqu’à sa mort en 2005, la laissant dépérir à vu d’œil… L’histoire d’une maison vendue comme un petit coin de paradis… En vain.
(Histoire Fictive)
IMPRESSION
Qu’est-ce qu’elle est triste cette petite maison, une sensation très malheureuse dedans, et pourtant, elle est ouverte de partout, un vent agréable souffle dedans, la lumière est radieuse, mais elle donne tout de même le cafard… L’intérieur réserve tout de même de superbe image, mais le tout est détruit et pour une ou deux pièces, vides… c’est bien dommage.
© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.
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