
DÉCOUVERTE
Assez mal située près d’un carrefour très passant et de multiples commerces, elle reste assez facile à identifier et remarquable par rapport à son architecture dans la rue.

HISTOIRE
Edifiée en 1926 et conçue par Cornelius Sol pour se marier parfaitement avec son jardin grâce à des jeux d’espace réalisés grâce aux pergolas, terrasses et corniches.
Maison commandée pour le fils d’un célèbre artiste ferronnier Belge, très actif à partir de la fin du XIXe siècle jusqu’à sa mort en 1944, il reste assez connu pour avoir conçu non seulement des sculptures célèbres mais aussi des projets plus industriels comme les clôtures de la Maison Blanche ou encore les portes de la banque nationales d’Athènes.
La villa allie donc de l’Art déco et des éléments de ferronnerie artisanale, visible notamment avec son puit artificiel. Rachetée dès 1936 par une grande famille Flamande collectionnant les œuvres d’art, ce qui fit ensuite la renommée mondiale de la villa. Elle avait été vendu, de base, pour faire face aux problèmes financiers de la famille de l’artiste qui était en galère à l’approche de la guerre.
Bien qu’entièrement classée, il fut question, à un moment de son histoire, de construire un rond-point juste en face, mais le projet fut abandonné dû au portail et jardin eux aussi classés. De nos jours, la maison fait la fascination des amateurs d’Art déco, un célèbre architecte a d’ailleurs cité: “Dit is een huis dat niet alleen verteld wordt door zijn muren, maar door elk detail dat je ziet.”/ » C’est une maison qui raconte son histoire non seulement à travers ses murs, mais à travers chaque détail que vous voyez. «


Comme la Villa Cavrois, la demeure est peuplée de pièces façonnées dans les détails, comme la chambre à gauche en haut de l’escalier qui présente un éclairage ovale intégré au plafond, on raconte d’ailleurs qu’une table existait et suivait les formes de celui-ci, mais personne ne sait ce qu’elle est devenue.


Abandonnée depuis plus de dix ans, certains voisins sont encore nostalgiques des anciens propriétaires, donc les seconds, qui l’héritèrent pendant deux ou trois générations jusque dans les années 2000. Bien qu’elle soit vide donc, on estime que son futur propriétaire acquerra un véritable patrimoine architectural.

IMPRESSION
Bien qu’on pouvait se plaindre de ses pièces quelque peu vides et semblant sortir d’une vente aux enchères, ce fut l’une des plus belle maison que j’ai pu faire en Urbex, d’autant plus que je suis un grand amateur d’Art déco, ce fut un véritable plaisir à explorer. J’avais pu, il y a bien des années, explorer une ou deux maisons de ce style, mais malheureusement, il n’y avait vraiment que l’extérieur d’intéressant. Ici, ce n’était pas le cas, avec tous ses détails intérieurs et même ses tapisseries d’époques, il y avait de quoi voir partout !
Merci à Con_ploteuse
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