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Domaine d’Oz

Accessibilité
80%
Dangerosité
65%
Etat
55%
Intérêt
55%
*
“Toto, I’ve a feeling we’re not in Kansas anymore.” Le Magicien d’Oz (1939)
Nous tombons rarement sur ce genre de domaines rassemblant plusieurs bâtiments importants. Ici, outre le manoir, étaient présents d’anciennes dépendances reconverties en logements (malheureusement bien fermés), et un immeuble d’habitation complètement embourbé dans les ronces.

DÉCOUVERTE

Abandonné au bord d’une route très fréquentée d’une ville du nord de la Picardie, cet ancien domaine reste cependant assez peu connu, même des locaux. Néanmoins, quelques traces de vandalisme étaient présentes, comme l’auto retournée.

HISTOIRE

Le manoir, édifié au début du XXe siècle, fut pendant longtemps occupé par une riche famille fermière qui construisirent diverses dépendances pour les récoltes, le stockage ainsi que pour stationner les engins agricoles.

C’est seulement arrivé dans le années 1980 que tout le domaine fut vendu à un indépendant influant qui fit des dépendances deux à trois maisons “mitoyennes”, et construisit, en même temps, un immeuble d’habitation (assez laid), mais avec la désertion effective des commerces en ville, la suppression de la gare ferroviaire ainsi que la démocratisation de l’autoroute, il perdit tous ses locataires, et, au début des années 2000, croulant sous les dettes, il dû laisser tout à l’abandon, ne pouvant ni le vendre à bon prix, ni engager une démolition.

Depuis, le bâtiment est la proie de la végétation, se cachant d’année en année, sous des mètres de ronces et de feuillage. Cependant, il semblerait que les granges soient encore partiellement occupées par des chasseurs.

IMPRESSION

Ne pensant rien y trouver avant l’exploration, sa découverte fut tout de même assez intéressante, quelques pièces renfermait encore quelques meubles et objets en témoignage du temps passé. Les granges quant à elles, étaient plus surprenante, l’une d’elles renfermant plusieurs véhicule, dont un étrangement retourné, sûrement l’œuvre de saccage, tous les objets étant sans dessus dessous. Les hangars ouvert eux, vides, montraient quelques signes de vie, notamment une table avec diverses affiches de règles de la chasse, et autres. L’immeuble, quant à lui, était entièrement vide en plus d’avoir un accès légèrement galère.

Merci à Corentin et Solyne

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

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