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ECVB

Accessibilité
80%
Dangerosité
65%
Etat
55%
Intérêt
45%

Un spot qui se fait vieux et qui a… malheureusement bien été réduit. Tristement, pratiquement tout a été détruit et dégagé depuis longtemps à l’intérieur. Il ne reste plus que ce qui semble être les anciennes salles de commande et la turbine principale, inaccessibles.

DÉCOUVERTE

Connue depuis assez longtemps, je ne pensais même pas qu’elle était encore debout ou simplement explorable, mais elle réserve encore quelques surprises par son imposante taille et ses couleurs uniques malgré tout.

HISTOIRE

Construite en 1913, pour la partie la plus ancienne, elle n’était constituée que de deux bâtiments parallèles aux abords d’une voie de chemin de fer. Les bâtiments étaient construits en briques rouges décoratives donnant une valeur esthétique conséquente.

A la fin de la première guerre mondiale, une bonne partie de la centrale fut détruite mais elle resta tout de même opérationnelle peu de temps après.

Etant tout d’abord dans une zone pauvre en bâtisses, les années 1920 voient l’apparition de l’architecture unifiée et des « cités jardin » aux alentours, qui permettront, à la fin de la décennie, de loger les contremaîtres et gestionnaires.

En 1929, la construction du bâtiment visité est entrepris ainsi qu’une modernisation des anciens bâtiments, et de nouveaux condensateurs/turbo-alternateurs et chaudières bien plus puissantes.

Pendant la seconde guerre mondiale, un bon nombre d’employés sont envoyés au front, le personnel est donc bien réduit. En 1941, le terrain de la centrale est transformé en parcelle de terre pour cultiver la nourriture et le tabac.

Suite à une période d’après-guerre difficile, en 1957, la direction de la centrale décide d’aménager une nouvelle salle des machines, une chambre de pompe ainsi que la construction de la cheminée.

C’est ainsi, qu’en 1959, l’unité « Rateau – La Meuse »de 125 mégawatts est installé dans le bâtiments le plus récent, elle remplace toutes les turbines de l’ancien bâtiment et donne une puissance des plus considérables.

Malheureusement, 1974 sonne le début de la fin pour la centrale, il ne reste plus que trois sociétés d’électricité en Belgique et celle-ci ne sert plus que pour quelques usines alentours, et en 1986, les anciens bâtiments laissent place à un musée dédié à la production d’électricité et aux moteurs vapeurs.

En 1990, Electrabel nait de la fusion des trois sociétés, et entre 2000 et 2001, le musée ferme et la centrale ECVB stoppent définitivement toute production.

En 2012, la destruction de l’intérieur de la centrale commence, mais déjà connu dans le monde de l’urbex et avec une adresse facile, les voleurs de cuivre, et saccageurs ne se font pas attendre, beaucoup de choses ont été pillés et endommagés et le coup augmente de semaine en semaine. L’entièreté des installations intérieurs furent tout de même détruites, mis à part la Turbine « Rateau – La Meuse », tout dernier vestige de cette grande centrale.

L’IMPRESSION

Malheureusement, c’est devenu un grand hangar vide, de nos jours, mais il garde tout de même un charme incomparable, ainsi qu’une superbe lumière, ainsi que la turbine imposante des plus imposantes. Je ne suis clairement pas déçu de cette exploration malgré une rapidité de visite. De plus, l’accès au toit réserve une vue sur un paysage portuaire et industriel des plus magnifiques et impressionnant.

© Les photos présentes dans cet article sont protégés par le droit d’auteur.

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