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Orient Express

Accessibilité
100%
Dangerosité
80%
Etat
35%
Intérêt
80%

“La mémoire est un don précieux. Quand on le possède, le passé n’existe pas.” Agatha Christie

Au delà d’un chemin, au delà des rails encore utilisées, reste là, abandonné, une ancienne locomotive/wagon d’un autre temps, tout droit tiré d’un best-seller d’Agatha Christie…

DÉCOUVERTE

Presque aussi connu que son véritable homologue, ce train est une légende dans le monde de l’Urbex Belge. Un mythe véritable qui, malgré les affronts du temps, garde un charme d’antan ainsi qu’une découverte et accès assez simple…

HISTOIRE

La SNCB, depuis 1871 utilisait des trains à vapeur de type Belpaire pour de courts trajets entre de grande ville… Mais étant devenus trop coûteux vers 1930,  la NMBS met en place plusieurs lignes comprenant toutes des trains fonctionnant au diesel, notamment, des trains à moteur à deux temps Type 602, 620, 670 et celui qui nous intéresse ici, le Type 654 qui étaient répartis en deux automotrices et un wagons en plein milieu. Ces trains étaient beaucoup plus économiques que les anciennes locomotives à vapeur, permettant de rendre plus simple la maintenant, baisser le prix d’achat et sa consommation.

Il y a eu donc principalement, trois type de train avec de tels moteurs;
– Les trains légers à deux essieux destinés aux petites lignes, de 125 à 165 CV pouvant atteindre de 58 à 80 km/h.
– Les trains moyens assurant une multitude de services, mais principalement omnibus allant de 80 à 100 passagers, pour une puissance de 200 à 400 CV pouvant aller aux environs de 100 km/h.
– Les trains lourds à grande vitesse pour les trajets directs. Utilisés pour les lignes rapides ou semi-directes lorsqu’il y a trop peu de voyageurs pour remplir un train avec de nombreux wagons. Ce type allait de 120 à 140 km/h.*


Type 654

L’Orient Express ici présent  était construit par la société Baume et Marpent et fut donc mis en service en 1936, un type de train qui se révéla, par la suite, indispensable pour une exploitation moderne. Malheureusement, il n’y eut que trois autorails identiques construits pour une ligne transfrontalière. Deux d’entre-eux, durant la WWII, furent touché par des bombes. Seul un subsista jusqu’à ce qu’il soit retirée du service en 1966, faisant fasse aux automotrices AM 62/63/65 et AM 70 entièrement électriques; beaucoup plus économique encore une fois. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une seule partie de celui-ci.

L’IMPRESSION

Je n’attendais plus du tout l’exploration de ce train mais pourtant, lors d’une journée dans le coin, nous avons finalement décidé de l’exploré. L’entrée fut très simple, et la visite si tranquille que je me suis tout de suite demandé si les voies étaient encore utilisées, avant de voir plusieurs trains passer par la suite. L’intérieur a malheureusement bien morflé quand on compare maintenant avec les photos d’il y a deux ans mais le tout reste impression… Contrairement aux mythes qui tournent autour de se train, ce n’était pas vraiment une automotrice de luxe mais plutôt l’équivalent de nos TGV ou Thalys de maintenant, sauf que l’aspect a pu clairement porter à confusion. M’enfin, une exploration très intéressante amplis d’histoire (et de rouille…).

Merci à AdcaZz, Mégane et Marion.

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

2 commentaires sur “Orient Express”

  1. Ce n’est pas du tout l’Orient Express mais les restes d’anciennes rames automotrices diesel (ici des compartiments de 1ère classe) exploitées par la SNCB par exemple sur la liaison Bruxelles-Mons. Je m’en rappelle très bien car plusieurs fois nous avons pris ce modèle de train lorsque je me rendais à Mons avec mes parents pour visiter mes grands parents fin des années 50, début des années 60.

    1. « Orient Express » est juste un nom d’empreint, comme ça se fait très souvent dans l’Urbex. Evidemment que ce n’est pas le vrai Orient Express.

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