Au bout d’ancienne douves qui protégeaient jadis la ville, gît une ancienne piscine à ciel ouvert complètement laissée à la nature. Plusieurs projets se sont succédés pour réhabiliter le lieu depuis le début des années 2000 mais en vain, aucun ne dura réellement.
DÉCOUVERTE
Bien que peu connue, il n’est pas rare de tomber, en Belgique ou même dans le Nord-Pas-De-Calais sur d’anciennes piscines à ciel ouvert, souvent situées dans des zones résidentielles d’industries ou non loin de ces endroits.
HISTOIRE
Ouverte dès 1885 dans un style très typique pour ce genre de piscine à l’époque, elle fut utilisée pendant plus d’un siècle, l’été pour le bonheur des petits et des plus grands. Mais, avec les normes environnementales du début du siècle, elle ferma ses portes définitivement dès 2001, par la suite, plusieurs associations flamandes et résidents signèrent pour préserver le site.
Dès 2005, un premier projet y fut établi, deux hommes se mirent en tête de la rénover et d’en faire une « plage » urbaine. Plus de 600 tonnes de sables y fut amené et un bar et des stands aménagés pour l’activité du lieu, elle fut ouverte dès 2006 mais l’aventure ne durant que jusqu’en 2008 par manque de moyens.
En 2009, la piscine fut classée et protégée aux monuments historiques, mais en 2014, la question de la destruction de l’édifice fut posée, en mettant en avant le fait que le classement pouvait être à tout moment annulé, et qu’une quelconque rénovation ne dépendant que de la mairie.
En 2017, suite à un concours pour redéfinir le lieu, plusieurs autres questions furent abordées, et la destruction fut éliminée. Selon certains élus, il y serait clairement impossible d’y refaire une piscine, mais l’eau resterai le centre du lieu, qui serait plus orienté vers un coin de verdure, les loisirs de l’eau ou une patinoire, le tout en étant en rapport avec le monument se trouvant non loin de cet endroit et en touchant au minimum à l’architecture et la verdure déjà présente.
IMPRESSION
C’était un lieu que j’avais repéré il y a un certain, sans même être sûr qu’elle était toujours là ou toujours accessible. Malgré que le temps n’y prêtait pas trop, j’ai peu jouer avec les nuances que me donnaient les nuages orageux. Bien que le bâtiment ait quand même pas mal morflé face aux intempéries et casseurs, beaucoup d’endroits restaient tel quel et dans un bel état sublimé par les couleurs des portes et des briques rouges. Quelques détails typiques restaient, comme les plongeoirs ou des pédiluves, d’autres l’étaient moins, comme les passerelles au dessus du Grand-bain ou les nombreux postes d’observation. Le tout était très agréables et la nature qui reprenait ses droits donnait un aspect très serein.
Merci à Laurine!
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