« La maîtrise du temps était-elle synonyme d’apaisement ? Quiconque contrôle le temps peut figer une émotion et refaçonner les souvenirs. » M. Chattam
On peut dire facilement qu’en ce moment, on enchaîne les fermes en tout genre, de la plus grande à la plus petite en passant par la plus propre à la plus détruite… Ici, quelque chose s’en dégage, tout est en parfait état mais, on se penserai être revenu dans les années 1960… Ils n’y a pratiquement aucune trace de modernité ou même de télévision, téléphone. Une sorte de petit musée à elle-même.
DÉCOUVERTE
Perdue, seule, entre des résidences modernes et des champs sur une route de campagne très, très longue. Son architecture typique flamande surplombe toute la rue, mais malheureusement, elle reste discrète.
HISTOIRE
Son histoire véritable reste quasiment inconnue… mais selon la façade, on estime sa date de construction dans les environs de 1890-1910. La maison et les dépendances intérieures et extérieures ont été construites en même temps.
Vraisemblablement occupée jusqu’en 2005 par des fermiers qui tenaient la pâture à l’arrière. Plusieurs indices nous ont indiqués qu’ils s’occupaient de vaches, de leurs traite et leurs soins. Après son abandon pour des raisons obscures, et bien après que la famille restante ait récupérée les objets de valeur, la cour est devenue un terrain d’entrepôt pour les services techniques de la ville suite à un rachat municipal. Présentant beaucoup trop d’entretient à donner, ces services l’abandonnèrent à leur tour.
L’EXPLORATION
L’accès jusqu’à l’entrée est très exposée au voisinage et à la rue, mais une fois derrière, tout est sécurisé.
Une fois à l’intérieur, nous traversons d’abord un petit corridor rempli d’objets agricoles qui nous mène directement dans la cour intérieure. C’est à ce moment qu’on a remarqué l’intensité de conservation du lieu. Tout y est comme dans une très ancienne ferme, mis à part quelques barrières laissées par la municipalité et des pneus servant de pots de fleurs.
Ce qui nous sauta tout de suite aux yeux et dont nous nous sommes directement dirigé était la petit dépendance collée à la maison principale avec une vaste baie vitrée d’antan. Ce qui était jadis, la cuisine, mais aussi une ancienne salle de bain. Ici, tout y est, table, chaises, lavabos, ustensiles, jusqu’aux pots de Nesquik sur la table. La pièce est tellement garnie en objets sans être en bordel qu’elle laissait paraître une nostalgie unique. Juste à côté du lavabos, tout un assortiment d’objets pour se laver, de savons, de gants de toilettes… avec toujours la vierge qui surveillait ça. Au fond, une porte avec de belles vitres art-déco stylisées, mais malheureusement bien fermée…
l’accès à la maison principale se fit par la fenêtre d’une des deux chambres (merci la moustiquaire). Ici aussi, un bon coup de nostalgie, lit fait, table de nuit, armoire dans un style bien rustique. Celle-ci menait directement au salon où ici, quelqu’un a dû venir rassembler une bonne moitié des objets et fauteuils dans le fond de la pièce, sauf quelques petites choses disposées sur la cheminée bien classique.
Tout de suite sur la droite, deux portes, une menant vers un sous-sol sans grand intérêt, mais l’autre débouchant directement sur la second chambre, dans le même style que la première, mais bien mieux organisée. De quoi faire une bonne mise en scène sans rien toucher.
Nous continuons sur la salle à l’autre extrémité de la chambre, qui devait-être un bureau, toujours avec la classique cheminée. Ici aussi tout à été disposé dans le fond de la pièce, mis à part les babioles sur la cheminée.
Sur la gauche, une salle à manger, bien plongée dans une petite obscurité, même configuration que les autres grandes pièces. J’ai juste bloqué quelques minutes sur la magnifique poussette en parfait état.
Le rez-de-chaussée se termina par la cage d’escalier qui était aussi le hall d’entrée, garni aux murs de bois magnifique. Un portrait d’un pape posé contre le mur. En haut, le grenier, qui ne présentait, selon moi, pas un grand intérêt.
Une fois la maison finie, nous nous sommes dirigé vers les dépendances autour de la cours. Dans un premier temps, l’atelier de bricolage, dont les murs présentaient de magnifiques couleurs ocres et indigos. Toute la pièce était remplie d’outils, de pioches, d’ustensiles en tout genre, de quoi faire le plaisir de tout bricoleur. Dans la même partie, il y avait l’escalier qui menait au grenier de cette dépendance, un superbe endroit égayé de magnifiques lumières et continuant jusqu’en haut de la grange. Il y avait un poulailler dedans, on ne sait pourquoi…
Chaque pièce a côté devait servir anciennement d’entrepôt et d’enclos pour divers petits animaux. On y trouvait encore des outils, mais aussi des vélos, des outils d’attelages… Une fois dans la grange, pas grand chose a voir, surtout du bazar, et des grosses machines agricoles. Tout comme, tout au fond du bâtiment qui ne présentait que des échelles et des remorques…
Après près de deux heures dedans, la visite se fini là. Une fois dedans, on a vraiment l’impression d’être dans un mini-musée à la gloire des fermes Flamandes d’antan. Surtout quand on voit la disposition de certains objets, et la propreté du lieu.
IMPRESSION
Très très content de cette exploration, au début, j’avais peur, pas d’être déçu du lieu, mais de ne pas pouvoir entrer. C’est une visite agréable et qui nous jette plein de couleurs aux yeux, c’est très appréciable et beau a voir. L’endroit est nickel, et très bien placé, donc je pense qu’au fil du temps, elle restera dans cet état.
© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.
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