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JNDA Slaughteredhouse

Accessibilité
20%
Dangerosité
50%
Etat
30%
Intérêt
45%

“Et dans les abattoirs
Où l’on traîne les bœufs
La mort ne vaut guère mieux
Qu’aux arènes le soir.” Jean Ferrat
 
Les usines abandonnées peuplées de graffitis de tous types et “signatures” sont légions, et pour la plupart n’ont pas un grand intérêt. Cependant, celle-ci avait une particularité plutôt intéressante; elle a accueillie, le temps d’une journée, un événement consacré à la culture comme la mode, la performance, l’art pictural, mais aussi à l’architecture (ce qui pouvait paraitre surprenant dans un tel lieu dénué de réel intérêt architectural).

DÉCOUVERTE

Assez connue dans ce coin de la Belgique, cet ancien abattoir est un véritable temple du tag, “tatoué” de partout, c’est la galerie en plein air de la ville. Cependant, une nouvelle vie lui a été donnée lors de la dite journée, mais celle-ci la rendu très reconnaissable et facilement trouvable.

HISTOIRE

Construit dans les années 1980, cet abattoir était “communal”, ce qui, pour un Français, peut paraitre surprenant, les “nôtres” étant tous privatisés. Celui-ci coûtait très cher à la commune, qui devait le mettre régulièrement aux normes, face à la concurrence toujours plus modernisées des autres arrondissements. Elle fini par abandonner au début des années 2000. L’écorcherie était cédée à une société privée, qui, malgré un bail emphytéotique, ne fit rien pour la sécurisation et l’activité.

En litige judiciaire pendant quelques années, la ville fut finalement remboursée d’une trop petite partie des investissements qui durèrent une trentaine d’années, et l’abattoir fut finalement totalement abandonné, et laissé aux taggeurs, puis, en 2022, au festival cité.

IMPRESSION

La visite fut effectuée au terme d’une journée pluvieuse peu fluctuante, et à vrai dire, je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai cherché à rentrer par tous les moyens dans cet ancien abattoir, mais ce fut une petite surprise un peu dérangeante. Le simple fait qu’un événement tourné vers les arts et surtout l’architecture dans un tel lieu était assez déroutant. Cependant, les nombreux graffitis de qualités, et les quelques pièces transformées en véritables œuvres d’art changeaient aussi la donne.

Merci à Léa.

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

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