« Ne lis pas ce journal quand je serai parti. OK, je pars travailler. Quand tu te réveilleras ce matin, lis mon journal s’il te plaît. Fouille dans mes affaires et devine-moi. » Kurt Cobain
Par moment, les surprises se trouvent dans le dernier endroit visité, et bien souvent, ça nous fait remonter l’estime que l’ont a d’un lieu qui, dans un premier temps, nous paraissait très pauvre en intérêt…
DÉCOUVERTE
Totalement méconnue, ce fut une entière surprise de trouver ce petit lieu complètement plongé dans les années 1990. C’est un ami qui m’avait averti que cette petite bâtisse était abandonnée, cependant, je me faisais pas d’illusions sur son état et ce fut une bonne chose de m’être trompé à son sujet…
L’EXPLORATION
A partir d’un accès simple, l’entrée se faisait via une ancienne et toute petite véranda de fortune et menait directement à ce qui semblait être jadis une cuisine. Le lieu ne payait pas de mine dans ces premières pièces, vide et dans un état de délabrement qui laissait penser que le lieu était abandonné depuis une dizaine d’année. La visite se poursuivit vite par l’ancien salon, tout aussi petit, mais garnis de deux ou trois meubles remplis d’un fouillis de VHS, DVD, jeux, etc. qui entouraient une vieille télévision cathodique et ses classiques lecteurs… Mais dans les premières minutes dans cette pièces, nous nous sommes vite dirigés vers l’étage sans même s’attarder sur les détails…
L’étage était pratiquement dans le même état que le rez-de-chaussée malgré un nombre de meubles plus conséquent. Sur les deux chambres, une seule possédait encore son lit et deux pauvres armoires vides. Cette pièce témoignait tout de même d’une pauvreté que l’ancien propriétaire était victime. Manquant d’espoir sur ce lieu, je commençais alors à me dire qu’il n’y avait pas matière à présenter un reportage complet et intéressant… Jusqu’au moment où mon « collègue », qui était monté dans les combles pour finir la visite, m’appela pour m’avertir que l’étage supérieur allait fortement m’affecter.
Ni une ni deux, je montais pour voir ce que me réservait le grenier, et à peine dans l’escalier, je voyais quelques affiches de groupes ou de séries. Une fois la porte du haut ouverte, je découvris l’une des pièces qui me toucha le plus de toutes mes explorations. J’avais l’impression de me retrouver dans ma chambre de jeunesse. Elle était remplie d’affiches de groupes, principalement de Nirvana, mais aussi beaucoup de poster « Tunning » de la fin des années 1990, de photos découpées dans des magasines pornos, et bien d’autres. La pièce dégageait une nostalgie de ces années là, avec ses deux anciennes télévisions et ses murs en bois, c’était la chambre du jeune rebelle par excellence… On pouvait presque entendre un fond de musique Grunge sortir d’un des coins. J’étais, au final, totalement rassuré.
Après une bonne heure à traîner à cet endroit et observer les moindres petits détails, nous nous sommes redirigés au rez-de-chaussée pour compléter la nostalgie qui nous avait touchée. Au niveau de la TV du bas que j’avais purement ignoré en passant devant, je scrutais les détails. Tout autour, les VHS nous présentait des films des années 1980 et 1990, Rambo, Predator, Highlander… accompagnés de disque de Cypress Hill, ou de deux ou trois jeux de PS1. Ce lieu était forcément à un homme qui avait vécu toute sa vie dans cette maison, qui en avait hérité mais qui vivait une existence pauvre mais riche en références musicales et cinématographiques. On pouvait presque imaginer la personne, passer ses soirées devant des films ou à écouter, à l’époque, le dernier single de Nirvana.
IMPRESSION
Sur une bonne moitié de l’exploration, j’étais très déçu du lieu, j’étais d’ailleurs prêt à partir en ayant à peine tout vu… Mais c’est une fois la chambre des combles visitée que la joie était revenue, j’avais un sentiment nostalgique qui ressortait et au final, j’avais envie de fouillait dans les moindres petits coins pour dégoter encore plus de surprises. Certes, la plupart des pièces étaient vides partiellement, mais, nous avions choisi un jour très ensoleillé, et il baignait la maison dans de belles couleurs. Vraisemblablement abandonnée dans les alentours de 2007, cette ancienne bâtisse d’un rebelle nostalgique n’a jamais été squattée ou souvent visitée, il semblerait qu’elle soit restée ainsi pendant plus de dix ans. En tout cas, ce fut une superbe visite, remplie de surprises, et je vous laisse en fin d’article, une « radio », tirée d’un jeu, qui a inspiré le nom du spot…
Merci à Pierre!
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