“La roue qui tourne ne rouille pas.”
La découverte d’un hangar abandonné renfermant des autos est toujours une chose impressionnante, mais quand celui-ci renferme des trésors mécaniques de temps anciens, ça l’est bien plus. Cet hangar comprend une Citroën C4 de 1928, une Fort Escort MK1 de 1968, deux Renault BKF-1 de 1940, un Mercedes-Benz L319 de 1955, une Chevrolet Bel Air de 1951 et une Mercedes 200d de 1968.
DÉCOUVERTE
Les spots « Lost Iron », comme leurs cousins « Lost in the Wood », c’est une longue histoire dans le monde de l’Urbex, il y en a beaucoup et leur ordre est complètement confus. Celui-ci est bien souvent numéroté comme premier du nom, et il faut dire qu’il est connu et exploré depuis un bon moment… mais reviens à certains moment pour toujours avoir son petit moment de gloire.
L’EXPLORATION
L’accès au terrain se fait assez facilement, une fois dedans, nous y trouvons deux petits hangars dont celui de gauche possède une mince entrée. Arrivés à l’intérieur, nous sommes directement dans l’eau du grand bain, les sept merveilles s’offrent à nous avec divers jeu de lumières vraiment intéressants, passant du orange au blanc avec des nuances de vert très spéciaux, de quoi bien s’amuser photographiquement.
Suite à l’exploration dans les détails de cet hangar, je décide de m’aventurer dans le second qui avait une entrée plus évidente, malheureusement, je n’ai pas vu le potentiel de celui-ci et j’ai abrégé son exploration (qui est tout de même visible dans la vidéo de AdcaZz).
Sur l’avant du terrain, au bord de la route, se trouvait une maison bien délabrée, nous l’avons brièvement visité, vu son état, mais elle présentait une cuisine dans un état de décrépitude bien avancé, ce qui m’a tout de suite plu. Sur l’extérieur, il n’y avait, par contre, qu’un bulldozer et un très vieux monte-charge.
L’IMPRESSION
Comme toujours pour de tels spots, je ne suis jamais vraiment en confiance sur la route pour y aller, on est jamais sûr si tout y est toujours ou pas… Mais bon, dans ces cas là, il vaut toujours mieux se tromper. Je resterai, par ailleurs, toujours étonné que de telles autos restent à décrépir dans un hangar complètement perdu au milieu des champs, on se demande régulièrement pourquoi le propriétaire à laissé ça comme cela, et ce qu’il a bien pu se passer pour que tout reste dans cet état. Mais malheureusement nos questions demeureront surement sans réponse à jamais. Néanmoins, ce fut une extraordinaire exploration, avec la découverte des habitacles des véhicules, qui, pour certains, étaient encore dans un superbe état.
Il est bien dommage de laisser de si belles mécaniques se laisser détruire par le temps et les intempéries…
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