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Usine Rigida

Accessibilité
100%
Dangerosité
70%
Etat
30%
Intérêt
40%
“Cyclistes !… Plus de crevaisons : roulez sur la jante !… Automobilistes !… Plus de contraventions : roulez sur l’agent !…” Francis Blanche
C’est parfois dans les ruines que de beaux clichés peuvent sortir. L’exploration d’une usine vidée peut paraitre désuet mais par moment une ambiance en ressort et ce n’est pas plus mal.

DÉCOUVERTE

Très connue dans la région Picarde surtout pour son influence quand elle était ouverte et sa polémique sur sa fermeture, cette usine occupe toujours une grande partie de la ville où elle gît encore, comme une grande verrue inexploité et dévisageante.

HISTOIRE

Créée en 1908 et installé dans la ville en 1930, l’Usine Rigida fut la fierté de celle-ci pendant cent ans tout pile. Spécialisée dans la production de jantes de bicyclettes qui étaient reconnues dans le monde entier pour la qualité remarquable des produits.

Tout s’arrêta en 2009 à cause de la délocalisation en Chine en licenciant les 38 derniers salariés et très vite, en 2010, tout le matériel fut mis aux enchères, dont plus de 73 000 jantes produites dans l’usine. Depuis, totalement laissé à l’abandon, aucune réelle action n’est faite, alors que le maire de l’époque lui-même avait participé à cet évènement et le lieu est exposé aux quatre vents aux intempéries, aux saccages et met en danger les enfants habitants dans les environs.

IMPRESSION

Spot entre deux spots, comme cela arrive souvent, j’avais exploré cette usine pour changer un peu de la routine du bon nombre de maisons et manoirs abandonnées explorés entre 2020 et 2023, mais aussi cela changeait un peu de découvrir une première usine Picarde alors qu’en temps normal, nous nous contentons de visiter les manufactures Carolos ou Nordistes. Bref, malgré un vide complet, celle-ci avait de grande superficies parfaites pour la photographie, ainsi que quelques vestiges architecturaux des différents emplacements, postes, et machineries présents jadis, ce qui reste toujours quelque peu intéressant.

Merci à Corentin

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

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