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Notre Dame de Royan

Non loin de la plage de la Grande-Conche gît à Royan un élément architectural assez curieux mais en adéquation avec le style d’après guerre qu’a adopté la ville suite aux nombreux bombardements qu’elle a subit, l’église Notre-Dame de Royan remplace subtilement l’ancien sanctuaire Néo-Gothique qui figurait dans la cité depuis 1874 qui fut complètement détruit le 5 janvier 1945.

Inspiré des lignes des grandes cathédrales gothiques Françaises, les travaux commencèrent en 1955 et durèrent trois ans de la mains des architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard en collaboration avec plusieurs ingénieurs. Du mouvement moderne se rapprochant du Brutalisme, elle se remarque par sa prise de position de ne pas proposer des façades peintes en blanc comme le sont pratiquement tous les édifices autours.

Longue de d’une quarantaine de mètres pour une vingtaine de large, elle est entièrement constituée de béton armé, mise à par pour son toit en « selle à cheval » épais de six centimètres (ce qui était une prouesse pour l’époque), ce qui a permis la suppression des piliers intérieurs. Formant une mandorle, elle respecte la règle liturgique, le chœur est à l’Est et le parvis à l’Ouest. Pouvant accueillir plus de deux milles personnes, son clocher culmine à soixante mètres, et, d’autant plus que l’église se trouve sur une butte, elle est visible depuis plusieurs pointes, ainsi que non loin quand on se trouve à l’entrée de l’estuaire de la Gironde.

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Les vitraux quant à eux ont toujours été un grand problème pour l’édifice, l’architecte Gillet voulait imposer au maître verrier Henri Martin-Granel une verrière imposante qui aurait mis en valeur l’église mais en vain, au final, il fut choisi des canevas de couleurs douces rappelant la contemplation spirituelle. Quant aux chapelles absidiales, Martin-Granel, en 1995, y imposa des vitraux figuratifs hérités de la mosaïque sur les scènes de vie de la Vierge et du Christ.

Le chemin de croix, peu banal, est imposé en double. Et dans les bas-côtés, les quatorze stations traditionnelles sont représentées en peintures émaillées associées aux dix-huit stations de vitraux en losange visible sur une des photos.

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© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

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