Assez rare en Urbex, ce petit amoncellement de Fiat 500 était une petite touche d’originalité cachée derrière un ancien garage de voiture de collection. Malheureusement, lui, était fermé à double tour mais renfermait également deux ou trois autres automobiles du même modèle.
DÉCOUVERTE
Trouvé depuis un bon via quelques recherches en Belgique, ce garage paraissait bien plus intéressant auparavant avec ses anciennes américaines abandonnées sur le terrain et dans les vitrines. Malheureusement, ou heureusement, toutes ont été bougées, surement reprises par des particuliers ou collectionneurs, mais les Fiat 500 sont restées comme oubliées.
HISTOIRE
Comme avec la Maison Triumph, je ne m’attarderai pas sur l’histoire du garage qui reste tout de même sans intérêt, mais plutôt s’orienter vers une vulgarisation de l’histoire des Fiat 500.Digne héritière de la Fiat 500 de 1937, elle est clairement l’un des monuments automobiles Italiens les plus connus au monde avec les Ferrari. Inventée par l’ingénieur Dante Giacosa, elle portera rapidement le nom de « Nuova 500 » pour se distinguer de sa prédécesseur. De base, elle devait être un dérivé direct de la Fiat 600, plus grosse, mais les propositions de design s’accumulait sans pour autant plaire au directeur général de l’époque, deux design furent donc dessinés par l’ingénieur, un innovant et un autre très similaire à la 600, et c’est ce second qui fut retenu, l’autre tombant dans les limbes des projets inaboutis.
L’un des points caractéristique de l’auto, depuis sa première série, c’est son toit ouvrant, qui fut toujours présent de 1957 à 1975 (date de fin de production), néanmoins, on pouvait remarquer des changements, notamment avec la 500 Sport qui présentait un toit en taule, qui fut baptisé « Version B ». D’autres marques moins importante possédaient les droits d’exploitation de la voiture, comme Abarth, Giannini Automobili ou encore Steyr-Puch, qui basaient tous leurs moteurs sur celui de celle d’origine.
Pour les 50 ans de la Fiat 500, la marque automobile lança en 2007 la production d’une version actualisé (comme l’avait fait Mini ou Volkswagen avec sa Coccinelle), elle fut d’abord commercialisée en France et Italie puis dans le monde entier, l’Amérique du Nord dépendant de l’usine mexicaine à Toluca. Elue voiture de l’année 2008, elle fut dérivée en plusieurs formes que nous connaissons bien maintenant, mais ce n’est pas une nouveauté, bien au contraire. Déjà 3 mois après son premier lancement, en 1957, elle voyait arriver des versions économiques et en 1960, la Giardiniera (sorte de version Break/Fourgonnette). Puis, en 1972, la 500 R qui de base devait être remplacée par la Fiat 126, mais dû au succès, fut présenté en même temps que celle-ci; se voulant plus moderne et puissante, revoyant certaines de ses courbes et son moteur (le même que la 126). Auparavant, en parallèle, avait été lancée deux cabriolets se basant sur la 500, la Gamine Vignale, sorte d’étrange décapotable n’empruntant que le châssis et le moteur de l’auto de base mais avec un design assez enfantin et vintage. L’autre, la Jolly Beach, était la parfaite Beach-Car aux allures de voiture de golf.
IMPRESSION
Nous nous étions retrouvé à cet endroit pour vérifier si le lieu était vraiment toujours possible, malheureusement, c’est à ce moment que nous nous sommes rendu compte que toutes les Américaines avaient disparues mais c’est en persévérant à chercher un accès que nous nous sommes rendu compte qu’une petite collection de six Fiat 500 restaient à l’arrière du garage. Certaines étaient totalement démantelées, d’autres presque encore en état de rouler, mais cinq d’entre-elles semblaient avoir été récemment repeintes. Pour une voiture aussi rare dans la pratique, ce fut tout de même une bonne surprise de tomber sur cette petite accumulation toute en couleur.
Merci à Corentin.
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