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Cathédrale de Béton et de Verre

Accessibilité
40%
Dangerosité
70%
Etat
40%
Intérêt
65%

Perdue dans les temps industriels, la Cathédrale de béton et de verre renaît depuis quelques années, aussi majestueuse que pendant sa jeunesse, mais les souvenirs restent, tandis que ses défauts se dissipent…

DÉCOUVERTE

Très connu dans le monde de l’urbex, le lieu est en fin de vie (en tout cas, c’est ce qu’il laisse penser avec les travaux), il a eu son âge d’or alors qu’il était encore dans un état pitoyable.

L’EXPLORATION

L’exploration se résume à un dédale d’escalier, de passerelles et de plateforme autour de ce qu’il reste des cuves, piliers, ascenseurs, et autres sculptures industrielles de béton.

 L’entrée nous est présentée bien en évidence à l’extérieur du bâtiment, et est le seul élément circulaire (avec son jumeaux), l’intégralité des vitres ont été changés récemment, mais on remarque quand même que cela n’empêche pas le vandalisme, à la vue du nombre de vitres brisées. Toutes les portes qui mène à l’intérieur ou même sur le toit sont ouverte (chantier oblige peut-être).

 Une fois à l’intérieur, l’atmosphère est tout de suite plus sombre, et pas mal de bruit résonne dans cette pièce absolument géante ( on a vraiment aucune pièce complètement fermée), on remarque encore les endroits où le charbon transitait ou même les énormes cuves… mais pratiquement aucune machinerie n’a été gardée, à part une ou deux, le bâtiment est vide (si on laisse de côté les machines de chantier).

Certains endroits sont vraiment unique, notamment grave aux immenses baies vitrées, mais surtout une qui a retenue mon attention, entièrement recouverte d’une fine mousse verte et piégeant de l’eau en sont centre, la lumière se reflétait et donnait un aspect plutôt magique…

HISTOIRE

L’histoire de ce bâtiment commence en 1954, date à laquelle sa construction fut achevée, avec notamment une aide financière du Plan Marshall de reconstruction d’après-guerre et par la société nationale de crédit à l’industrie. Il fut construit en une vingtaine de mois, un record pour l’époque. (On comprend pourquoi lorsque l’on sait que les travaux furent réalisés avec un grand manque de professionnalisme, comme le dosage hasardeux de l’eau dans le béton par exemple, ce qui explique les différences de qualité de béton dans les différents murs du bâtiment).

 Il fut construit à la demande de l’industrie du charbon afin d’accélérer le travail et donc améliorer le rendement de trois centres principaux d’extraction situés non loin. On y triait et lavait le charbon des différentes mines des alentours. Plus de 3000 tonnes y défilaient chaque jour. Mais en 1969 deux mines fermèrent à cause de la crise du charbon, et donc le triage-lavoir devint inutile et ferma après seulement 15 années de service. On retira les machines et tout l’équipement présent dans le bâtiment juste après la fermeture. A l’origine, le triage-lavoir devait être démoli en 2000 mais le 15 mai 2003 il fut classé comme monument protégé. Il est depuis septembre 2005 en rénovation. Ces travaux sont financés par l’Union Européenne ainsi que la Wallonie, pour environ 20 millions d’Euros. La fin de la rénovation de la partie extérieure était prévue pour 2006, pour un budget de 2,1 millions d’Euros. Mais au Printemps 2010, elle était encore en cours. Aujourd’hui, l’extérieur et une petite partie du rez-de-chaussée ont été refaits. Le bâtiment comportant des éléments architecturaux uniques, certaines parties seront donc laissées intacts (elle est d’ailleurs surnommée la « Cathédrale de béton et de verre » tant elle paraît majestueuse). Et de nouvelles salles de stockage pour les entreprises seront construites à l’arrière du bâtiment. Le bâtiment rénové accueillera différentes organisations comme les Archives Royales Générales ou encore l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique.

IMPRESSION

Malheureusement en pleine rénovation (faut croire que ça dure), c’est une très belle bâtisse qui fut plusieurs fois menacée mais elle sait toujours rester magnifique en son extérieur. La visite peut durer mais on se lasse vite car les lieux se répètent, escaliers, plate-forme, etc… Mais tout ça forme un beau labyrinthe complexe et plein de petites surprises.

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© Les photos présentes dans cet article sont protégés par le droit d’auteur.

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