Aller au contenu

Chevalement Rouge

Accessibilité
20%
Dangerosité
95%
Etat
100%
Intérêt
100%
“Le mineur a dans les veines le feu intérieur de la terre qui l’excite à la parcourir.” Novalis

Par moment, lorsqu’on croise dans le nord de la France ce genre de chevalement, on se demande quelle serait la vue de là-haut, et puis, si on est plus téméraire, on hésite pas, et on essaye de trouver un coin et on monte. C’est ce que je me suis dis à ce moment, devant ce monument imposant témoin de notre passé industriel.

DÉCOUVERTE

C’est facile dans tous les cas de trouver des chevalements, n’importe lequel, surtout que de nos jours ils ont pratiquement tous chacun une couleur bien particulière. Le plus compliqué, c’est de pouvoir y monter (et surtout ne pas avoir le vertige).

HISTOIRE

Vraisemblablement construit dès 1922, il était tout d’abord rattaché à la fosse 3 – 3 bis de la compagnie des mines de Marles depuis 1946. Il fut, par la suite, démonté en 1961 puis reconstruit sur le puit n°8 de la fosse 8 – 8bis du Groupe d’Oignies.

Il servit pendant douze ans, jusqu’à la fermeture de la fosse en 1973. Ayant échappé de peu à la démolition, il fut inscrit aux monuments historiques le 25 novembre 2009 puis au patrimoine mondial de l’Unesco le 30 Juin 2012.

De type avant-carré porteur, il est constitué de poutrelles à âme pleine et possède un toit à deux pans.

IMPRESSION

Le plus dur dans ce genre d’exploration, comme d’autres au final, c’est de trouver le bon endroit pour le début de l’escalade, par la suite, ici, ce n’était que de longs escaliers de fer qui menaient au sommet, donc rien de bien compliqué sur les 3/4 du cheminement. Cependant, c’est toujours quelque chose d’impressionnant, lors d’une excursion, de pouvoir observer le paysage jusqu’à bien loin, surtout au cours d’une journée bien ensoleillée.

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *