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Couvent des Sœurs Noires

Accessibilité
60%
Dangerosité
65%
Etat
30%
Intérêt
50%

“En dehors des murs du couvent, toutes les mères sont supérieures.” A. Castel

En réalité, nous n’avons explorés que très peu de couvents, le dernier remontant en juillet 2020 avec le Slotklooster, et il est une chose à remarquer, c’est qu’ils sont très souvent totalement vidés bien qu’ils arborent des couleurs très positives.

DÉCOUVERTE

Assez connu, il tournait beaucoup pendant un moment dans la sphère de l’Urbex sans que beaucoup d’explorateurs ne sachent où il se trouvait réellement. Ou en tout cas, ce nom spécifique était déjà évoqué lorsque j’ai commencé la pratique.

HISTOIRE

Créé soit en 1494 ou en 1498 par une grande dame de la ville, et tout d’abord consacré à l’enseignement des enfants pauvres et au soin des maladies.

Il fut une première fois détruit par les flammes en 1554 de la mains des Français, mais il fut rapidement reconstruit et agrandit. Jusqu’au XIXe siècle,  le couvent possédait une école, un monastère, une brasserie, trois cours et des jardins.

Malheureusement devenu trop petit, en 1859, les sœurs déménagèrent et firent construire un nouveau couvent non loin de là, puis en 1902, des agrandissement furent effectués. Elle n’y restèrent pas très longtemps au final, car vers 1926, elle rachetèrent une maison de maîtres assez imposante et la firent agrandir avec deux nouvelles ailes et une grande chapelle à l’architecture extérieure quelque peu stricte et rectiligne.

Ayant fait construire un grand nombre de bâtiments à partir du XIXe siècle, dont deux asiles (anciennes écoles gardiennes) et un hospice, grâce à elles, la ville était dotés de bons nombres de bâtiments neufs pour l’époque.

Le bâtiment principal, définitivement vide depuis 2016, a vraisemblablement trouvé repreneur et les travaux devraient commencer d’ici peu pour en faire une grande résidence, supprimant totalement la chapelle et toutes les annexes du manoir.

IMPRESSION

Bien dans la veine des lieux wallons assez grisâtre mais facilement accessibles, cet ancien couvent était un vrai labyrinthe à l’intérieur. En effet, le bâtiment était coupé en deux avec les premières clôtures des travaux (ce qui devait délimiter ce qui aller être gardé ou pas), et rendait l’accès au manoir et sa jolie véranda assez confuse. Le reste gardait un aspect très vieillot avec ses peintures écaillées mais tout de même très colorés, d’autant plus que ce jour-là le soleil n’était pas avec nous. Cependant, Tout l’intérêt demeurait dans les belles pièces de la demeure et l’intérieur de la chapelle qui paraissait plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur.

© Les photos présentes dans cet article sont protégées par le droit d’auteur.

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