« Piégée entre blancheur et obscurité… »
Au milieu d’une ville du Nord de la France peuplée de bâtiments et autres maisons construite en brique rouge, se tapi dans l’ombre, et a côté des restes des autres hangars qui l’accompagnait, un ancien garage (ou usine, on ne sait pas trop) dans un style architectural rappelant de loin les garages art-déco américains des années 1950.
DÉCOUVERTE
Dans une ville qui était jadis peuplée de friches industrielles, la reconversion a laissé quelques pertes et quelques lieux qui, au contraire de ce que l’ont peut penser, ne font pas vraiment tâche dans le paysage. Aussi appelée »Usine Steph » découverte assez récemment, cette friche a eu sa petite heure de gloire très peu de temps après son abandon, et a fini par être la victime des vandales, comme tous les lieux de ce genre.
L’EXPLORATION
Une fois sur le terrain, assez facilement entré, on remarque sur le sol les restes des anciens hangars qui se trouvaient juste devant le garage. Maintenant, il ne reste pratiquement plus rien. Juste un terrain vague laissant un champs libre immense et parfait pour admirer le peu d’architecture que nous réserve le lieu.
Nous entrons par une des grandes portes de garage, et des le début, nous remarquons l’état pitoyable avancé du lieu. Mais il a réservé quand même de petites surprises; des couleurs blanches et claires intenses se dégageaient de partout dans cette partie du bâtiment grâce aux toits vitrés qui étaient présent un peu partout, a l’étage, plusieurs pièces se sont présentées a nous, mais une a retenue notre attention, assez grande, plusieurs vastes tables tapissées de carrelage comme celle de Physique/Chimie scolaire. La seconde partie, partiellement plongée dans une légère obscurité, rassemblait trois hangars complètement vides, mais présentant un ou deux tags plutôt intéressants.
Plus tard, nous sommes tombés sur une troisième partie beaucoup plus petite, d’autres garages colorés de couleurs pastelles dont quelques machineries et ce qui semblait être d’anciens bureaux a l’étage dans un style très rapproché de ceux des usines du début du XXe siècle. Dans un coin, isolé, se trouvait le cadavre d’un pauvre petit chat dans la fleur de l’âge, un spectacle glauque…
L’IMPRESSION
Exploration non prévue a la base, elle fut faite au détour d’un chemin. Bizarrement, il se trouve en pleine ville mais les alentours sont très calmes, il n’y a pratiquement aucun bruit qui tourne et qui gêne l’exploration. Ce qui la rend très agréable et tranquille. C’est loin d’être l’usine du siècle, mais c’est une exploration qui nous a bien plu et qui change des dernières qu’on a pu faire ces derniers mois.
© Les photos présentes dans cet article sont protégés par le droit d’auteur.
[social_warfare buttons= »Facebook,Twitter »]